Quels domaines ?

Jacky Rabibisoa Psychologue à St-Herblain/Nantes vous présente les domaines concernés par la thérapie par exposition à la réalité virtuelle.

I/ Les phobies

 

Le but principal des thérapies par exposition en réalité virtuelle est d’immerger le patient, de manière progressive face à l’objet de son trouble. Pour chacune des phobies traitées, plusieurs étapes d’exposition sont disponibles, et peuvent se répéter à l’infini.

Les bénéfices de la réalité virtuelle sont nombreux : sécurité du patient, pas de déplacements en dehors du cabinet (pour l’aviophobie par exemple), confort de soin, confidentialité, meilleure graduation des environnements et possibilité de répéter les scènes à l’infini.

Une technologie de pointe pour traiter les troubles anxieux

Dispositif médical marqué CE, l'application est très simple d’utilisation et d’une prise en main aisée. Conçu par des professionnels de la santé mentale, psychiatres, psychologues, et psychothérapeutes, à destination de leurs confrères, il permet d’immerger le patient dans un environnement virtuel ultra réaliste. Coiffé du casque de réalité virtuelle et accompagné du thérapeute, le patient est exposé de manière graduelle à différents niveaux d’anxiété en fonction de ses pathologies.

Le traitement des phobies les plus répandues est aujourd’hui accessible depuis notre application (claustrophobie, acrophobie, peur de conduire…) et d’autres prises en charges pourront bientôt bénéficier de l’apport de la réalité virtuelle telles que la peur du sang ou encore la peur de l’eau.

Exemple de cas pratiques :

Comment soigner le vertige ?

Grâce aux environnements de réalité virtuelle, l’exposition à différentes hauteurs est très facile.

En fonction de l’anxiété et du niveau de tolérance du patient, vous pouvez l’exposer au rez-de-chaussée ou devant un bâtiment (pour lui permettre de se rendre compte des hauteurs qui l’entourent), puis à plusieurs niveaux de hauteurs, du premier au 15ème étage jusqu’au toit d’un gratte-ciel.

Les exercices d’exposition peuvent s’effectuer de plusieurs façons. En sortant sur des balcons, en empruntant un ascenseur d’extérieur vitré ou encore en passant d’un immeuble à un autre par des passerelles aux configurations personnalisables (avec des murets, avec des cordes ou sans aucune protection).

Comment soigner l’agoraphobie ?

Plusieurs situations peuvent générer chez l’agoraphobe un sentiment de stress important et l’handicaper dans sa vie quotidienne, notamment les lieux publics, les foules ou les transports en commun.

La solution utilisée comprend plusieurs environnements thérapeutiques reproduisant les lieux dans lesquels les patients ressentent de l’anxiété.

Il est ainsi possible de plonger dans la réalité virtuelle et de se rendre dans une station de métro, puis dans un wagon plus ou moins fréquenté. D’autres situations vous immergent dans une gare ferroviaire, dans un bus en marche, ou encore dans un voyage en train.

Comment soigner l'aviophobie ?

 

 

II/ Le stress et l'anxiété

Gérer ses émotions et se relaxer avec la réalité virtuelle

Lorsque le stress et l’anxiété deviennent chroniques, ils peuvent générer de nombreux troubles (cardiovasculaires, cognitifs, neurologiques, dermiques…) jusqu’à devenir bloquants et générateurs de crises de paniques, de TOC, de phobies ou encore de dépressions.

Les environnements proposés ont été élaborés en étroite collaboration avec des Centres Hospitaliers Universitaires et de nombreux psychologues, hypnothérapeutes et sophrologues.

Toutes les scènes de relaxation sont accompagnées d’environnements sonores sélectionnés pour leurs propriétés relaxantes ou par des voix guidant le lâcher prise des patients.

La solution pour le lâcher prise

Les sessions de relaxation durent en moyenne 20 minutes mais peuvent s’arrêter à tout moment et être répétées à l’infini. Utilisable aussi bien seule que conjointement à d’autres applications, ce logiciel permet de réguler la respiration, le rythme cardiaque et, plus globalement, l’humeur des patients pendant et après la séance.

Lors de soins générateurs d’anxiété et de stress, chez le dentiste par exemple, l’utilisation de la réalité virtuelle devient évidente : à la fois pour aider le patient à mieux vivre le soin et pour faciliter l’acte du chirurgien. De premières études révèlent en effet un réel apaisement du patient équipé du casque de réalité virtuelle, et plus encore, une diminution de la douleur. Le soin est plus agréable pour le chirurgien, comme pour son patient.

Des environnements sonores relaxants en réalité virtuelle

Tous les environnements de relaxation sont enrichis de paysages audio, correspondant aux lieux visités (chants d’oiseaux dans un parc ou bruit des vagues sur la plage ou la crique). Plusieurs options de personnalisation sont disponibles pour les environnements.

Mieux respirer pour mieux se relaxer

L’inspiration et l’expiration sont représentées par un buste qui permet de maitriser sa vitesse de respiration et de réguler son rythme cardiaque. Les bulles accompagnent le patient dans le lâcher prise comme s’il évacuait son stress. 

Coiffé d’un casque de réalité virtuelle, le patient s’évade le temps du soin pour une séance de méditation. Les bénéfices sont nombreux : vrai moment de détente où l’on se détache plus rapidement pour évacuer stress et nervosité.

 

 


III/ Traiter les addictions en réalité virtuelle

La réalité virtuelle permet de recréer des environnements familiers pour les fumeurs et alcooliques afin de les confronter in virtuo à leurs troubles et désirs et de les aider à soigner leurs addictions.

Tout est mis en place pour recréer des lieux propices à la consommation d’alcool ou encore de tabac. Guidé par son thérapeute, le patient apprend à repérer les environnements et lieux qui génèrent l’envie de consommer pour pouvoir finalement contrôler son impulsion.

Au-delà de la guérison du patient, il s’agit également pour le thérapeute de travailler sur les risques de rechute, d’en identifier les causes et d’adapter, par voie de conséquence, son traitement (psychologique).

 

Contrôler son addiction au tabac ou à l’alcool

Les environnements virtuels qui contiennent des indices liés au tabagisme ou à l’alcoolémie génèrent un désir important chez le patient dépendant.

L’immersion des patients dans ces environnements virtuels a pour but de les confronter à leurs désirs addictifs afin qu’ils en prennent pleinement conscience et que leur thérapeute les aide à s’en détacher.

Le travail est effectué en lien avec plusieurs équipes universitaires sur le déclenchement du craving et le développement de nouvelles applications dédiées aux addictions.

Des situations qui déclenchent l’envie de boire

L’envie de boire, chez les patients dépendants à l’alcool, intervient souvent dans des lieux sociaux et dynamiques, ou des environnements de détente. De fait, les environnements virtuels proposent des situations qui recréent des sentiments similaires à ceux générés dans ces lieux.

Le patient est, par exemple, immergé dans un salon et peut choisir son alcool préféré. Il est aussi possible d’assoir le patient à un comptoir de bar ou à la terrasse de café.

Des situations qui déclenchent l’envie de fumer

Pour les fumeurs en sevrage tabagique, les situations d’attente, de détente ou la confrontation à d’autres fumeurs, déclenchent souvent le besoin d’allumer une cigarette.

L’application permet aux patients de se confronter à leur envie de fumer en réalité virtuelle. Du bureau de tabac à la terrasse d’un café en passant par une situation d’attente dans un abribus, le patient devra faire face à d’autres fumeurs et apprendre à contrôler son envie.

Les bénéfices de ces nouvelles thérapies sont nombreux : scènes répétitives à l’infini, travail en temps réel sur le craving, gain de temps en évitant les déplacements en dehors du cabinet, identifications des environnements et contextes qui génèrent le plus l’envie de fumer ou de boire.

 

 

IV/ Traiter les troubles du comportement alimentaire en réalité virtuelle

Avec la Diététicienne nutritionniste du cabinet, un travail peut être fait sur l'obésité, les compulsions alimentaires, l'anorexie ou la dysmorphophobie en réalité virtuelle

Développée en étroite collaboration avec des équipes scientifiques composées de nutritionnistes, diététiciens et de médecins universitaires, l’application ouvre les champs d’applications de la réalité virtuelle aux patients souffrant de troubles du comportement alimentaire.

Le travail est fait sur les difficultés liées à la dysmorphophobie ainsi que sur le rééquilibrage alimentaire. L’application s’adresse également à tous les patients souffrant de troubles du comportement alimentaire (obésité, anorexie, boulimie) souhaitant réguler ou corriger leurs habitudes alimentaires. 

 

Composition de plateaux repas en réalité virtuelle

L’application permet aux patients et thérapeutes de travailler ensemble à l’élaboration et à la composition en temps réel de plateaux repas.

A partir de plus de 80 aliments, choisissez :

Des apéritifs (chips, cacahuètes…), des boissons (bière, cola, eau…) des entrées, (carottes râpées, rillettes de volaille…), un plat (hamburger, filet de cabillaud…), des accompagnements (pâtes, riz, haricots verts, brocoli…) et des desserts (emmental, crème à la vanille, fruits…)

Permettez ainsi aux patients de composer leur plateau repas type, et visualisez en temps réel les valeurs nutritionnelles de chaque aliment et du plateau repas complet. Vous pourrez ainsi corriger ou améliorer la qualité du plateau établi et, progressivement, rééquilibrer les habitudes alimentaires de vos patients.

Situer sa silhouette et son IMC en réalité virtuelle

Les thérapeutes peuvent travailler la dysmorphophobie des patients en leur permettant de visualiser différentes silhouettes pour qu’ils estiment celle à laquelle ils ressemblent / souhaiteraient / ne souhaiteraient pas ressembler.

Le travail sur les silhouettes réelles, perçues, souhaitées est grandement facilité avec la réalité virtuelle grâce à la comparaison avec un avatar et la possibilité pour le patient de faire évoluer sa silhouette en temps réel. Le thérapeute peut quant à lui observer l’IMC évoluer et guider le patient.

 

Corriger ses mauvaises habitudes alimentaires

L’immersion dans des rayons d’un supermarché permet aux thérapeutes de voir quelles sont les habitudes alimentaires des patients, et quelles sont leurs pulsions les plus importantes.

La réalité virtuelle vous permettra d’accompagner in virtuo les patients dans les rayons d’un supermarché afin de les guider dans le choix des meilleurs aliments et le décryptage des étiquettes produit. A l’issue de cette séance, un bilan alimentaire composé de menus adaptés à son régime et d’une liste de course est remis au patient.

Voir aussi : EMDR à Nantes 44800